Quelle réponse aux questions des ados dans les établissements ? |
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13-04-2008 |
L?adolescence est l?époque des premiers émois, des premiers baisers. Le sujet de la vie amoureuse des jeunes handicapés est pourtant encore largement tabou, dans les familles comme dans les établissements spécialisés.
«?La sexualité fait partie de l?être humain, pourtant il aura fallu vingt-six ans pour qu?un projet de groupe de parole sur le sujet soit lancé dans notre établissement?», remarque Françoise Bottet, chef de service au centre d?éducation motrice (CEM) de la Fondation Richard qui accueille une centaine d?enfants de 10 à 20 ans atteints de troubles moteurs. «?Certains établissements inscrivent dans leur règlement qu?il est interdit de se tenir par la main ou de se faire la bise?! regrette Nadine Montagne, conseillère conjugale dans un Planning familial. Les jeunes sont perdus face à toutes les questions et on ne peut pas les laisser seuls sans leur apporter un minimum de réponses.?» A la suite d?actions de sensibilisation, comme celles menées par le collectif Handicaps et sexualité (lancé par Handicap International, l?AFM, l?APF et la Coordination handicap et autonomie), le sujet est davantage évoqué ouvertement et de plus en plus d?instituts et centre médico-éducatifs réfléchissent à la façon d?aborder les questions liées à la sexualité avec les jeunes.
http://www.handicap-icom.asso.fr/prg_france/actualites/index.html
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La question des groupes de parole autour de la vie amoureuse est l'un des thèmes abordés dans le prochain dossier du magazine Déclic, à paraître début mai, qui examine à la loupe le fonctionnement des établissements spécialisés pour les 12-20 ans. 16 pages pour mieux comprendre ce qui se passe derrière les murs des instituts qui accueillent vos enfants.
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