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AVS : ce qu?’en pensent les parents Version imprimable Suggérer par mail
27-05-2011
photoQue pensez-vous de son AVS ? Comment collaborez-vous ? Quelles sont vos méthodes pour bien communiquer ? Une vingtaine de parents ont débattu de leur expérience lors d?’une rencontre organisée par l?’association Une Souris verte le 14 mars à Lyon.

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Les participants

Jean-Marc, papa de Suzanne, 16 ans, trisomique 21.
Claudine Lustig, présidente de l?’association La Courte ?‰chelle.
Lena, grand-mère de Gabriel, 5 ans, infirme moteur cérébral.
Pamela, CAVS, ancienne EVS et professeur d?’anglais pour un enfant autiste.
Blandine, maman d?’Erwan, 8 ans, trisomique 21.
Anne, maman de Yohan, 10 ans, trisomique 21, et de Thomas, 11 ans, dyslexique.
Christie, maman de Chloé, 10 ans, dyspraxique visuospatiale.
Julie, maman de Nicolas, 7 ans et demi, X fragile.
Nicolas ?‰glin, directeur de l?’association Une Souris verte.
Sylvie, maman de Julien, 10 ans, dyslexique.
Christine, EVS auprès d?’un élève de CE2 avec des problèmes de comportement et un autre élève de CE2, dyspraxique.


AVS, EVS?… Comment ça se passe ?

Anne. L?’emploi des auxiliaires de vie scolaire (AVS) est encore plus précaire qu?’avant.
Claudine. Les auxiliaires de vie scolaire (AVS) et les emplois de vie scolaire (EVS) ne reçoivent pas le même nombre d?’heures de formation. Personnellement, je trouve que ce serait bien. Mais ce sont deux statuts juridiques différents. Dans le Rhône, il y a un réel déséquilibre dans la distribution des postes : on compte environ 320 AVS et près de 1 000 EVS.
Jean-Marc. Ce qu?’il faudrait, c?’est la création d?’un statut pour les AVS et une possibilité d?’évolution. Sur ce sujet, tout le monde n?’est pas d?’accord. Spécialiser les AVS ? Le gouvernement fait des promesses tous les ans, mais remet en question le métier, donc la spécialisation.
Pamela. Mon expérience m?’a prouvé qu?’il existe un vrai déséquilibre des soutiens à l?’école. De plus, les AVS sont très peu payés : environ 780 ?€ par mois. Il y aura sûrement de plus en plus d?’étudiants, de surveillants, sur ces postes.
Blandine. En octobre, nous n?’avions toujours pas d?’AVS pour Erwan. Grâce à la directrice, nous avons eu une titulaire remplaçante. Mais les remplacements sont rares, et c?’est très dur de trouver des candidats.
Christie. L?’ergothérapeute et le pédopsychiatre m?’ont dit que notre enfant avait droit à seize heures d?’AVS. Moi, je voudrais savoir qui est décisionnaire !
Nicolas ?‰glin (directeur d?’Une Souris verte). La MDPH notifie, l?’?‰ducation nationale fait le reste.

Et avec les enseignants ?

Christie. Les proviseurs nous disent que les enseignants sont formés pour recevoir tous les enfants.
Nicolas ?‰glin (directeur d?’Une Souris verte). Ils peuvent avoir suivi un module de formation, mais cela dépend des établissements.
Jean-Marc. Les enseignants doivent être formés. La conséquence principale est la fin des AVS.
Lena. Notre petit-fils est en fauteuil roulant. S?’il n?’a pas d?’AVS, eh bien, l?’enfant reste dans le couloir. Pourquoi ? Parce que personne n?’est capable de s?’en occuper.
Nicolas ?‰glin (directeur d?’Une Souris verte). Les enseignants apprennent tout seuls, dans la confrontation ou dans une démarche personnelle de formation continue.
Blandine. Pour ceux qui y sont confrontés !
Anne. C?’est notre enfant qui forme l?’enseignant?…
Pamela. Au début, les enseignants étaient très réticents. Mais je trouve qu?’il y a du progrès. Ils sont plus prêts à accueillir des AVS ou EVS.

Des outils pour mieux communiquer

Julie. Mon fils Nicolas voit quatre spécialistes par semaine. Pour s?’organiser, on a développé des outils très utiles : un dossier complet, qui reste à l?’école, avec les bilans de spécialistes et plein de conseils ; un cahier dans lequel l?’AVS, la maîtresse et nous notons des remarques ; une réunion mensuelle avec l?’AVS et la maîtresse, pour permettre à chacun de savoir où l?’on en est ; un ordinateur et une clé USB, très pratiques pour tout le monde.
Blandine. En moyenne et grande section de maternelle, on avait mis en place un carnet d?’échanges, avec l?’AVS d?’Erwan, sur ses difficultés et sa production. Les temps d?’échanges manquent, et le support papier, en accord avec l?’instituteur et l?’AVS, est une bonne solution. ?€ partir du CP, le carnet a été moins bien accepté par l?’institutrice.

Il a un super AVS ou EVS, comment le garder ?

Julie. Quand on a trouvé un AVS, quels recours avons-nous pour l?’aider à garder son poste ?
Nicolas ?‰glin (directeur d?’Une Souris verte). On se heurte à une limite administrative. Les AVS, sur contrat d?’assistant d?’éducation, sont affectés chaque année auprès d?’enfants différents. Pour demander le maintien de la même personne auprès de votre enfant, votre interlocuteur est le représentant de l?’inspection académique. Pour les EVS, c?’est autre chose, c?’est l?’établissement recruteur (le collège ou le lycée) qui s?’en occupe.
Claudine. Un EVS est affecté à une école, mais un AVS bouge.

?‰valuations : attention aux idées reçues

Anne. Les enfants peu scolarisés sont nombreux. Beaucoup de mamans écoutent les directrices et ne scolarisent pas leur enfant.
Blandine. J?’ai l?’impression que les enfants en CLIS sont mieux encadrés, qu?’il est plus facile d?’avoir un AVS. J?’ai appris qu?’ils n?’avaient pas les mêmes évaluations. Ne sont-ils pourtant pas censés avoir les mêmes acquis que les autres ?
Lena. Les exigences sont différentes si l?’enfant est handicapé. En tant qu?’enseignant, on s?’adapte au niveau des élèves, qu?’ils soient en situation de handicap ou non.
Sylvie. L?’année dernière, il y avait une AVS-co pour toute la classe. Pour les évaluations, l?’institutrice ne précisait pas quand le contrôle était fait avec l?’AVS ou sans.
Jean-Marc. Il faut le faire, pourtant. C?’est un outil très intéressant pour évaluer autant l?’enfant que l?’AVS !


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Focus sur?… Une Souris verte
Cette association a été créée en 1989 à Lyon afin de mettre en place une halte-garderie qui accueille des enfants handicapés en compagnie d?’autres enfants. Vingt ans plus tard, Une Souris verte continue de sensibiliser à la différence et d?’inclure les jeunes enfants en situation de handicap dans la société. Pour cela, elle pilote notamment une structure multiaccueil, anime chaque mois un Café des parents, mais informe aussi les familles et les professionnels grâce à son centre de documentation et à son portail de ressources www.enfantdifferent.org
Plus d?’infos : 04 78 60 52 59, Cet e-mail est protégé contre les robots collecteurs de mails, votre navigateur doit accepter le Javascript pour le voir , www.unesourisverte.org

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laurence ? | | 16-09-2011 11:15:57
Malheureusement le recrutement actuel me semble davantage orienté vers + 50 ans et bénéficiaires du RSA, personnes qui peuvent très bien être compétentes d'ailleurs, ou carrément pas du tout.

Pour avoir eu recours à diverses avs depuis plus de dix ans, il s'avère qu'il faut un personnel motivé, compétent et volontaire pour accompagner un élève handicapé ; être avs n'est pas juste être une présence pour accompagner aux toilettes ou tenir le cartable, comme le souligne Valérie, c'est aussi aider à l'autonomie de l'élève, et cela l'enseignant ne peut le faire ; certains élèves ont un besoin d'accompagnement réduit, pour d'autres un accompagnement à temps plein est nécessaire, et pas un handicap supplémentaire.

Mais pour que cela fonctionne, il faut des moyens et une reconnaissance, or on en est très loin malheureusement !
Valérie - AVS...quel bonheur !! ? | | 09-09-2011 11:38:13
Merci Linda, merci Laurence. AVS collective en Clis,auprès d'enfants déficients visuels et troubles associés,j'ai exercé ce métier,car pour moi,il a cette valeur,pendant 6 ans. Nous ne sommes pas recrutés en tant que personnel qualifié, mais nous recevons un minimum de formation... Certes, ce personnel ne coute pas cher, je suis d'accord, mais nous ne sommes pas tous dans le cas des + 50ans ou bénéficiaire du rsa.. Nous ne sommes ni indispensables,ni réducteurs. Nous ne faisons pas à la place de....nous sommes une aide humaine, présente pour accompagner et palier aux difficultés des enfants. Nous sommes là pour qu'un jour ils n'aient plus besoin de nous...Nous ne sommes ni des nurses, ni des atsem..., loin de là. La plus grande difficulté pour nous, est de nous retrouver "dehors" au bout de 6 ans, ayant acquis de rares et réelles compétences, ayant la foi et la "vocation" et de devoir abandonner (le mot est fort, mais il m'a été prononcé par une des élèves que j'ai du quitter en juin dernier)vos enfants en cours de route. Comme partout et pour tout, il y a du plus, du moins. Une AVS qui espère vivement qu'un jour prochain, cette inclination puisse être un vrai métier.
Marie - C'est loin d'etre rose ! ? | | 23-08-2011 19:39:46
Déjà nous galerons pour faire entendre nos droits... En ce qui me concerne, j'ai dû faire appel a la mdph pour obtenir ... un minimum !
Comme si nous avions que ca a faire et que nous demandons sans en avoir besoin !
Ensuite, on essai de vous faire croire que la maitresse, les atsem, les evs sont là pour s'occuper aussi de votre enfant HANDICAPE... ou ne pas s'en occuper d'ailleurs, qui va vous le dire ??? Si l'enfant ne parle pas !

Ensuite, vous vous retrouvez avec du personnel AVS en contrat précaire, non formés... oui, c'est pas terrible pour eux mais votre gamin, s'il avait une chance de s'en sortir, on est a peu pres sur de le plomber !

Ce personnel ne coute pas cher : + 50ans ou beneficiaire du rsa... les inspections academique se fouttent un peu du monde quand meme !

Pourvu que le maitre ne s'occupe pas de votre gamin (qui vous le dira, encore une foi ?) Et bien vous etes bon pour les "classes handicapées" ou on ne fait rien et on colle des etiquettes a jamais sur la tete de nos gosse...
je suis ecoeurrée !
linda - notre super AVS ? | | 09-08-2011 10:50:38
nous sommes tellement ravis de notre AVS qui va nous suivre depuis 3 ans à la rentrée prochaine . Par contre , je suis révoltée de voir que les salaires sont aussi bas ( elle vient de perdre 100e pour la prochaine rentrée sans raison ) et qu'il faille se battre chaque année pour pouvoir garder la même personne ( certains ne veulent pas de liens entre enfant et AVS sauf que le lien fait la confiance et la confiance quand on a un handicap , cela permet de mieux avancer ! ) .
tatiana regine sepou lea - rencontre ? | | 21-07-2011 09:23:17
suyis au cameroun et jaimerai discuter avec des parent par e-mail pour echanger sur le quotidien et aute suer l'handicap
marcel - AVS : méfions nous ! ? | | 16-07-2011 08:20:27
Notre fille a maintenant 18 ans, elle est restée dans le milieu ordinaire jusqu'à 12 ans à plein temps dès le premier jour, en maternelle puis en CLIS. Elle n'a jamais eus d'AVS, nous n'en avons jamais demandés. J'ai souvent vu l'AVS apporter un handicap supplémentaire à l'enfant, car l'école se réfugie derrière la présence de quelques heures de l'AVS pour ne pas permettre à l'enfant d'être à l'école à plein temps. Pour certains enfants l'AVS est INDISPENSABLE, mais il arrive souvent que la prise en charge par le reste de la classe soit de loin plus profitable.
Alors moi je conseillerai de ne pas tout miser sur l'AVS, elle peut être très réductive.
laurence - reconnaître le métier d'avs e ? | | 03-06-2011 07:10:18
l'avs est le maillon indispensable pour certains élèves handicapés sans lequel l'élève ne pourrait fréquenter l'école.
être avs n'est pas évident, manque de formation, conditions de travail inadaptées, salaire trop faible pour la fonction, pas de reconnaissance... et un recrutement parfois pas du tout adapté à la fonction.
Il est pourtant urgent de reconnaître ce métier, et de le pérenniser, ainsi que les personnes qui le pratiquent. Depuis des années, associations, professionnels et parents sont d'accord sur ce fait et le réclament, sans succès, les gouvernements successifs se contentant de créer des émplois précaires, il est temps que cela change !
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