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Blessure à vif ou cicatrice ? Version imprimable Suggérer par mail
22-06-2015

annonce handicapChoc, cataclysme, plaie ouverte. C?’était il y a deux mois, cinq, dix ou vingt ans... Quel que soit le nombre de mois ou d?’années qui se sont écoulés depuis, et la manière dont on vous l?’a annoncé, vous n?’oublierez jamais ce moment.

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Ce ne sont « que » quelques minutes dans une vie de parent ponctuée de nombreuses étapes. Mais ce sont quelques minutes qui résonnent parfois comme un coup de tonnerre. Toutes les familles ne gardent pas le même souvenir de ce jour où le médecin a posé son diagnostic, ne réagissent pas de la même manière. L?’annonce du handicap reste pour autant gravée dans la mémoire de tous les parents.

«?Il ne marchera pas?»

L?’annonce parfois brutale du handicap, (« Votre enfant ne marchera pas », « Il ne parviendra pas à combler son retard », etc.) provoque une telle angoisse que la plupart des parents n'entendent pas du tout les explications médicales qui suivent.?

Voir l?’enfant avant la maladie

Le choc peut être particulièrement brutal lorsque l?’éventualité d?’un handicap n?’a jamais été soulevée auparavant. C'est arrivé aussi pour Cécile qui s?’inquiète de voir qu?’Adam ne grandit pas comme son frère aîné et consulte un pédopsychiatre. « En un quart d?’heure, il m?’a annoncé de but en blanc : ?“C?’est très grave, votre fils est autiste.?” Je suis ressortie en pleurs... » Un verdict qui a le mérite de la franchise, mais dont la violence s?’est teintée de fatalisme pour cette maman qui a mis plusieurs années à reconnaître les capacités d?’Adam, à voir en lui l?’enfant avant la maladie.

Quarante ans après, certains pleurent encore

«?Quand je discute avec certains parents, je me rends compte que cela a un peu évolué, constate Christel, maman d?’un enfant présentant un retard psychomoteur. On arrive à en parler sans pleurer, sans se mettre dans tous ses états. Je vois des mamans qui pleurent beaucoup et qui ont des enfants de 40 ou 50 ans, comme si on venait de leur annoncer le handicap. »

Avec le temps?…

Que le handicap ait été annoncé brutalement ou connu bien des années après, la blessure reste parfois vive très longtemps. Mais il arrive que l?’interrogation «?Pourquoi nous???» et le sentiment d?’injustice se transforment avec les années en une belle conclusion : « Nous vivons cette situation ensemble et c?’est notre enfant », tout simplement.

Retrouvez dans le prochain numéro de Déclic, un dossier psycho complet sur l?’annonce du handicap.

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VIALONGA - Le choc de l'annonce ... ? ? | | 07-07-2015 09:28:17
Nous avons eu la confirmation du handicap de notre enfant en 2003 à l'issue d'une consultation par un Professeur de Médecine au CHU de Toulouse. Cette annonce a été très douloureuse (autant par le verdict sans espoir qui était annoncé) que par le comportement du médecin. Aucune humanité, aucune compassion, aucune parole de réconfort. Sont ils des êtres humains, ou uniquement des techniciens de la médecine ? ont ils oublié qu'ils s'adressent à des êtres humains, et qu'ils seront confrontés à leur tour aux angoisses de la maladie et de la mort. "memento mori" disaient les latins ... heureusement ce médecin a été remplacé depuis par un confrère à la hauteur, aussi compétent et surtout humain et à l'écoute des familles. Quel réconfort... sans compter les progrès spectaculaires de notre enfant depuis sa naissance, qui est devenu notre raison de vivre et de se battre...
LEFORT Francoise - 23 ans et sans diagnostique ? ? | | 28-06-2015 21:28:24
Les paroles de cette responsable restent gravees. Pas de suivi propose. On reste seuls avec notre douleur nos interrogations notre culpabilite. Cette enfant nous l'avons egoistement desiree et qu'elle avenir pour elle. 23 ans apres rien de changer.
Nathalie - C'était , il y a presque 21 a ? ? | | 06-07-2015 09:34:34
C'était la première fois que je pouvais la prendre dans mes bras, après la réa, les tuyaux.... L'interne a dit :"Bonjour Madame, elle sera quadriplégique si elle survit".... Le chef de service néo-nat m'a juste confirmé qu'"ils sont fait leur travail"... Cécile va avoir bientôt 21 ans. Quadriplégique elle est et quadriplégique, elle restera. C'est juste une IMC parmi tant d'autre... Je pourrais disserter des heures sur ce moment sans que cela ne serve à rien. Cécile est souriante, volontaire, parle un peu, a aussi survécu au divorce de ses parents... Ainsi va la vie !!!
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