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Marcel Rufo : « Je ne fais plus de diagnostic » Version imprimable Suggérer par mail
21-04-2012
marcel rufoPédopsy de la télé et directeur médical de l?’espace méditerranéen de l?’adolescence à l?’hôpital Salvator à Marseille, Marcel Rufo aime raconter des histoires. Dans son ouvrage Tiens bon !, il fait le récit de sept « cas », sept personnes qu?’il a aidées. Nous l?’avons rencontré. Extraits.

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Dans Tiens bon !, vous insistez pour montrer que l?’histoire des individus est souvent tout autre que celle tracée par le diagnostic. Malgré le handicap ou la maladie grave, une partie du destin de chaque personne reste entre ses mains.

C?’est tout le problème du diagnostic et du pronostic, des outils utilisés à tort si cela aboutit à figer les individus dans un avenir tout tracé. D?’ailleurs, les études scientifiques, pour peu qu?’elles soient longitudinales, c?’est-à-dire dès qu?’elles portent sur des années, montrent que les trajectoires sont extrêmement variées. Cette semaine, j?’ai interrogé un cancérologue qui s?’occupe d?’une dame que je connais et qui a un « mauvais » cancer. Il m?’a répondu : « Tu sais, avec le cancer, on ne sait jamais. » C?’est important de dire et de répéter cela : même en cancérologie, on ne sait jamais ce que l?’avenir apportera, alors vous imaginez, en pédopsychiatrie !

Est-ce que votre espace de travail se situe là, dans le « possible » ?

Au fur et à mesure que je progresse dans mon métier, je ne fais plus de diagnostic ; je m?’occupe des individus, c?’est plus efficace.

Pourtant, cela peut faire du bien de connaître un diagnostic, pour un parent qui ne comprend pas pourquoi son enfant va mal.

Bien sûr, c?’est déculpabilisant, et on est heureux quand le biologiste décèle une anomalie qui explique les difficultés d?’un enfant. Mais une fois que le diagnostic est posé, rien n?’est dit?… Pour moi, la place du parent, c?’est de devenir le supporter de son enfant et de l?’accompagner avec ses difficultés, inconditionnellement. Quand ça va mal, les parents sont là pour détenir une réserve d?’espérance, se dire qu?’il y aura toujours un rééducateur malin qui arrivera mieux qu?’un autre à débloquer les choses, un psy avec lequel l?’enfant s?’entendra bien, un médecin qui explorera de nouvelles pistes.

Parents « supporters », cela signifie que lorsqu?’on leur dit de ne pas rêver, ils doivent résister, se boucher les oreilles ?

Oui, il est plus productif de rêver que de se sanctionner. ?€ l?’égard d?’un enfant, le psy n?’est pas engagé sur le plan affectif, mais il peut partager un rêve d?’évolution avec la famille. Il y a des imbéciles en psy infantile comme ailleurs, mais aussi beaucoup de gens qui savent épauler, soutenir la famille et les soignants qui baisseraient les bras autour d?’un enfant qui va mal. Et je défends aussi le droit d?’un enfant à être entendu, y compris du côté de ses envies de liberté, dans un climat de bienveillance et de confidentialité que peuvent offrir des psys. [?…]

Propos recueillis par Sylvie Boutaudou

Retrouvez la suite du «?Grand entretien?» dans Déclic n°147 (mai-juin 2012)
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Alessia - Merci ? | 193.253.185.224 | 09-03-2015 08:57:59
Je remercie Marcel Rufo pour tout ce qu'il a fait et fait chaque jour pour le bien-être des enfants, des adolescents, des adultes aussi. Je vois admire tellement d'accueillir chacun dans ses difficultés comme vous le faites avec autant de c?ur que d'intelligence, je vous remercie d'exister, vous avez toujours été mon idole !
Alessia (sophrologue, Marseille)
moreira ? | 193.253.185.224 | 03-02-2015 09:47:21
bonjour, docteur par ou commencer.... ma fille agee de 15 ans a commencer a ses 12 ans a faire n importe quoi, canabis alcool vol et j en passe... actuelement dans un centre therapeutique puisque sois disant elle aurait le tdah.... apres 1 mois en psychiaterie 4 mg de risperdal....trop long a raconter....voila 8 mois qu elle se trouve dans ce centre a 500km de la maison,je ne vois pas d amelioration elle est en peine revolte je ne sais plus quoi faire....je suis pourtant une battante mais la c est trop.... que me conseillez vous dr en plus le psy d ou elle se trouve dit qu elle n a pas le tdah mais simplement qu elle ne sait pas gerer ses emotions que faire alors dans ce cas. merci
FANNY - maman des jumeaux dont l'une ? | 90.36.82.178 | 30-08-2014 22:42:22
Bonsoir Dr. J 'ai besoin de votre conseil ma fille de douze ans autiste est suivi à l'hôpital de jour et va en cli mais le problème elle imite les autres qui sont dans l'institu est c que je dois demander qu'on la met dans une école. Normale avec auxiliaire pour son évolution c une fille qui parle qui est propre. Qui se tient bien à table qui aime les livres.quand à son jumeaux. Qui va au collège à la rentrée notre souci avec lui il fait des manière de fille on se moque de lui cela commence à peser dans notre vie de famille le problème il me dit qu'il ne le fait pas exprès au 'est c qu'on doit faire pour l'aider parce qu'il souffre quand on le traite de pèse merci de me répondre une maman qui souffre
lafontaine marie france ? | 82.67.229.51 | 20-06-2014 15:43:32
Marcel RUFO a mené des essais en 2009/2010 avec l'orodiétologie (Gaetano Zannini)avec des adolescentes anorexiques.
Quels ont été les résultats de ces essais ?
Merci de votre réponse
mastinu - phobie scolaire ? | 79.84.238.49 | 05-01-2014 18:16:52
mon enfant de 12 ans est déscolarisé depuis 3mois il est suivi à la maison des ados demain la rentrée je commence un travail dans une école je suis seule à l'élevé il doit retourné mais il me dit que c impossible il est resteé renfermmé à la maison toutes les vacances mardi 7rendez il a rv à l'hopital salvator est ce que je dois laisser tomber le travail? j'ai peur je ne sais plus
DUMONT - that is the question ? | 82.249.235.59 | 27-02-2013 11:31:42
Bonjour,
Je pense qu'il vaut mieux attendre qu'il soit adulte, il sera plus réceptif, car il grandit et à son âge, la scolarité c'est important. Il faudrait prendre rendez-vous avec un pédopsychiatre et de discuter avec lui. Le pédopsychiatre me disait qu'il ne faut pas mentir aux enfants, mais poser les bases et pour çà, il vaut mieux en discuter avec, parce qu'ils savent bien comment prendre ce problème délicat.
GOUDEMAND - that is the question !! ? | 77.202.139.226 | 27-02-2013 11:31:42
bonjour Monsieur RUFO, peut être aurai-je une réponse, je ne sais pas mais voici ma question : doit-on dire à son enfant, plus ou moins tardivement que son père s'est suicidé ; cet enfant actuellement à 7 ans faut-il attendre pour lui dire ou ne pas le faire du tout.
Merci pour la réponse.
Cordialement.
DUMONT - Réponse à Mme CAMPION Nathalie ? | 83.158.220.187 | 24-12-2012 15:19:19
Bonjour,
Votre fils est très angoissé et a un problème et le manifeste en refusant d'aller sur le pot pour le caca, donc, il régresse.Attention de voir comment se passent les relations avec ses grands-parents, c'est important, faites-le parler, et rencontrez un pédopsychiatre, car il a besoin de s'exprimer et de voir ce qui ne va pas chez votre fils. Est-ce-qu'à l'école, il suit bien et arrive à communiquer. Mon fils, en petite section maternelle ne voulait jamais aller aux toilettes à l'école et cela venait de la directrice, car mon fils ne savait pas parler, il est dysphasique.La directrice d'école n'avait pas un comportement sympa avec nous, car mon fils avait des difficultés, et je l'avais dénoncé à l'Education Nationale.
Le mieux, voyez un pédopsychiatre, cela a aidé mon fils qui va sur 16 ans. C'est important que les relations parents/enfant/grands-parents et la maîtresse d'école soient positives, car sinon, votre fils peut manifester de cette façon son mécontentement.
CAMPION NATHALIE - Je ne sais plus comment faire ? | 2.14.215.90 | 24-12-2012 13:30:17
Bonjour,

J'ai un petit garçon de 3 ans qui est propre jour et nuit (uniquement pipi) depuis avril 2012, après des débuts prometteurs puisqu'il a fait caca dans le pot 2 ou 3 fois puis a commencé dans la culotte sans plus s'arrêter. Mon mari et moi avons essayé de lui faire comprendre patiemment et sans s'énerver que ce n'était pas bien, nous nous sommes souvent énervés aussi, nous l'avons puni (je sais ce n'est pas la bonne méthode), nous lui avons également remis la couche pour qu'il fasse ses besoins dedans. Nous l'avons tellement stressé, qu'il en a été constipé pendant plusieurs semaines, notre pédiatre nous a dit qu'il n'était pas complètement propre et nous a donné quelques conseils pour l'aider (alimentation et sachets de Forlax). A présent, il ne veux plus de couche dans la journée, mais se cache quand il a besoin d'aller à la selle, quand je lui propose la couche ou d'aller aux toilettes, il me dit qu'il n'a pas besoin d'aller aux toilettes. Que faire ? De plus, nous savons qu'il sais quand il a besoin d'aller à la selle puisqu'il a été 1 ou 2 fois faire ses besoin sur le pot tout seul, mais ces "exploits" sont tellement rares. Nous sommes à la fois inquiets et désespérés. Pour info, il va à l'école le matin et il n'y a jamais eu aucun accident et il va chez mes parents l'après-midi et il se comporte avec mes parents comme avec nous. Faut-il être encore patients ? Merci pour votre réponse.
DUMONT - aidez-moi à comprendre ? | 82.250.13.193 | 11-11-2012 21:17:10
Bonjour,
Vous avez eu un petit garçon de 6 ans qui vous a fait une confidence.Déjà, voir s'il va bien à l'école, faites une enquête sans rien dire à personne.Comment est sa famille, s'il a beaucoup de marques. C'est difficile de faire un signalement, il faut voir tout, si à l'école, il va bien, si ses notes sont bonnes.Quand j'étais jeune, on me donnait des fessées, je ne suis pas morte, pour moi, ce n'est pas de la maltraitance, mais, le mieux, c'est d'en parler à ses parents et il faut que vous soyez seule avec eux, car c'est vrai qu'aujourd'hui, ce n'est plus permis et il ne faut pas dramatiser, mais il faut trouver d'autres solutions pour le punir, comme quelque chose qu'il aime, ou recopier une phrase dix fois, etc...Dialoguer avec ses parents, car de toutes façons, quand il grandira, il en parlera, ses parents seront embêtés et risquent d'avoir des ennuis.
Coralie - aidez moi a comprendre ? | 90.53.68.175 | 13-11-2012 16:58:30
les fessees culotte baissee sont elles un signe de maltraitance .merci que faire pour aider ce petit garcon de 6 ans qui m;a fait cette confidence...ce sont les parents qui le traitent ainsi .merci de m;aider a l:aider..
DUMONT - Réponse à dekkiche nawal ? ? | 83.158.249.234 | 19-09-2012 23:22:36
Bonjour,
Je crois que vous avez bien fait de lui dire la vérité le plus tôt possible, mais pour le rassurer, dites-lui que vous l'aimez et que plus tard, il peut retrouver ses vrais parents (vous pouvez lui dire plus tard). Pour calmer ses angoisses, votre fils peut parler à un pédopsychiatre ou à un psychologue, cela aide beaucoup.Je dis la vérité à mes enfants, ils ne l'accepte pas toujours, mais cela les aide à réfléchir.
dekkiche nawal - aidez moi! ? | 197.200.12.28 | 19-09-2012 11:05:31
nous avons adopté un enfant en 2004, il a 07 ans et demi aujourd'ui , je pense que j'ai commis une erreur de lui apprendre que nous etions ses parents adoptifs a l'age de 03 ans , . A cet age , il ne comprenait pas ce que cela voulait dire , mais il a grandi avec cette idée . maintenant il comprend et il fait de temps en temps des cauchemards , revants que l'un de nous deux (son pere ou moi) etions morts ; ou que l'on avait abandonné!quand je lui dit et que je le rassure que jamais ca ne lui arrivera , il me que pour la mort c'est dieu qui en decide et je n'en savait rien !il a tout le temps peur! je le sens angoissé. par ailleurs c'est un enfant qui se developpe tres bien , travaille bien en classe .NB/je suis medecin et j'ai peur d'avoir commis une erreur en lui revelant la verité trop tot!! que me conseillez vous ? je reside en algerie . MERCI D'AVANCE
DUMONT - Pour tous les enfants "dys" ? | 82.249.13.49 | 11-05-2012 23:03:13
J'ai détecté les problèmes de mon fils petit, quand je l'ai envoyé vers une orthophoniste dès qu'il a eu 2 ans, plus tard, une psychomotricienne vers l'âge de 4-5 ans, alors qu'il avait de gros problèmes à l'école. Il a été détecté dysphasique que seulement vers 7 ans, grâce à une orthophoniste qui n'en savait pas plus. Plus tard, j'ai été aux journées nationales "dys" à STRASBOURG organisées tous les ans. Le psychiatre m'avait dit qu'il avait d'autres troubles du comportement.J'ai été contente que tous les enfants dysphasiques ont d'autres troubles. Grâce à cela, j'ai appris à mieux communiquer avec mon fils,à ce qu'il soit mieux dans sa peau.Même s'il a été suivi en hôpital de jour, maintenant, il aime l'école, car il passe au lycée (2deULIS)et aime être avec les camarades de son âge.
nat - Merci Mr RUFO qui avait suivi ? | 193.250.150.180 | 29-04-2012 22:49:55
Tout commença en mai 2002. Mon fils C. âgé de 4 ans a eu la chance de rencontrer Mr Rufo en consultation privé à Marseille , au CMPP de Ste Marguerite.
Immédiatement après cette consultation, mon fils a été pris en charge dès septembre 2002 à l'hôpital de jour de Ste marguerite. Les examens avec pédopsychiatres ont pu commencer en plus du travail des infirmières à l'hôpital de jour. L'orthophoniste et le psychomotricien restaient libéraux. De plus mon fils pouvait bénéficier d'une prise en charge en maternelle à Carnoux en Provence mais qui n'a duré que 2 ans. Le Cours Préparatoire n'a pu jamais être intégré par mon fils. A cette époque, Son Frère A. de 13 mois son ainé a échoué son CP (Il nous a dit qu'il voulait prendre la maladie de son frère en lui et avions compris que son redoublement était pour aider son frère qui se retrouverait dans la même classe ! Clin d'oeil à son frère A. qui a beaucoup donné pour son frère et continue à l'heure actuelle à le pousser vers le haut).
Plusieurs années ce sont écoulées, C.a été admis en IME pendant 8 ans. C. est âgé de 14 ans maintenant. Il est en IMpro + Classe d'intégration en collège (ULISS) depuis cette année 2012. Il continue à s'épanouir. Il a changé plusieurs fois de sports et depuis cette année 2012, il fait de la boxe adapté. Son frère A. est tjs là pour lui mais a pris conscience qu'il doit lui aussi penser à lui.
Voilà je vous résume la vie de notre enfant C. qui après la consultation du Professeur RUFO a été immédiatement pris en charge. Aucuns diagnostics n'a été posé sur l'instant mais nous avons faits confiance en ce Mr RUFO et je me souviendrai tjs de sa phrase à la fin de la consultation : " Madame ! Nous allons prendre en charge C. très rapidement, nous sommes là pour vous et avons besoin de votre collaboration " Longtemps j'ai demandé aux collaborateurs du Pr Rufo ce que mon fils avait mais JAMAIS le fait de ne pas savoir nous a empêché d'avancer pour C.
JE REMERCIE DU FOND DU COEUR L'EQUIPE DU PR.RUFO qui ont permis en partie à C. de devenir un Bel Ado épanouit.
JE REMERCIE DU FOND DU COEUR SON FRERE A. QUI EST UN ADO EPANOUIT, SENSIBLE ET RESPONSABLE.
JE REMERCIE C. D'ETRE CE QU'IL EST PARCE QUE SANS LUI NOUS N'AURIONS RIEN COMPRIS DE LA VIE.
Si je peux me permettre , faites confiance aux médecins et autres professionnels pluridisciplinaires que vous avez choisi pour votre enfant. Communiquez avec eux. Allez vers des associations sportives et vous trouverez des solutions aux difficultés. Je ne vous dit pas que c'est facile parce que nous passons par des dénis, des deuils, des peurs, de la colère, de la culpabilité, toutes les émotions passent, mais c'est possible...A bientôt !
TRIBOLLET - Merci Déclic ? | 77.193.190.108 | 27-04-2012 23:07:38
Je viens de lire l'interview de M.Rufo dans le nouveau magazine et je vais changer d'avis sur l'homme de télé que je regarde. Il est tellement plus humain, plein d'espoir et grâce à déclic il s'adresse à nous , parents d'enfants handicapé. Je vais acheter son livre.
Gelly - Merci M.RUFO ? | 77.193.190.108 | 27-04-2012 23:07:38
D'abord un message à tous ces gens qui s'arrête sur le seul fait que Rufo pense qu'il y a une vie, un rêve après le diagnostic. Moi je m,arrête sur le l'optimisme et l,espoir qui se dégage d'un livre comme tient bon . Oui le diagnostic nous rassure, mais après.... Merci m. Rufo pour votre livre et pour l'optimisme et l'humanité que vous transmettez.
colinebc - Ces parents informés... ? | 212.157.36.8 | 25-04-2012 17:33:43
L'époque est cruelle pour les psys qui ne s'autorisent que d'eux-mêmes.

Grâce à Internet et ses bases de données inépuisables (et pas moins fiables que le doigt mouillé freudien), les voici capables d'identifier avec une acuité redoutable les failles inexcusables du discours des "professionnels" de la patapsychologie à la française.
Nathalie Radosevic - suite à mon msg ? | 82.230.2.100 | 25-04-2012 16:54:28
Il faut pas trop regarder la télé Monsieur Ruffo...comment peut on décider qu'un enfant en crèche qui n'est pas passé à l'acte puisse devenir un délinquant en puissance ? seriez vous adepte du film "Minority Report" ? Vous aussi vous avez craqué pour le délicieux et charismatique Tom Cruise qui joue dans le film ? ou vous vous êtes identifié que vous avez en commun de faire partie d'une secte tous les deux ? lui la scientologie et vous la psychanalyse ? non, je m'interroge...
Nathalie Radosevic - c'est du lard ou du cochon ? ? | 82.230.2.100 | 25-04-2012 16:43:58
Tiens, bizarre...je vais reprendre un passage dans lequel vous aviez pourtant dit qu'il valait mieux "diagnostiquer" dès la crèche des enfants potentiellement délinquants pour les traiter AVANT qu'ils ne le deviennent...c'était dans le rapport de l'INSERM en 2006...alors, dans un cas ça vous arrange et dans l'autre plus trop ce diagnostic ! enfin, si vous êtes capable d'en poser un...c'est toujours pareil, ce concours de la médaille en chocolat que vous gagnez tous en vous "diplômant" psychanalyste...parfois il vaut mieux éviter de parler pour pas dire d'ânerie et vous avez manqué une occasion de vous taire. On parait toujours plus intelligent lorsqu'on ne dit rien. Enfin, sur internet, surtout c'est redoutable, on retrouve tout et on peut même vous mettre face à vos propres contradictions...pensez y la prochaine fois ! Je rappelle le rapport Bockel :
"Si ce rapport s'appuie sur des constats largement partagés, comme celui du Pr Marcel Rufo, qui juge que la détection des enfants difficiles est "indispensable", et sur un "projet d'avis" du Conseil économique, social et environnemental, qui pointe "le retard dans le dépistage des troubles du comportement", les conclusions qu'il en tire et l'amalgame avec la future délinquance sont plus que contestables, comme en témoignent les raccourcis alambiqués de certains passages du rapport :"Sans volonté de relancer la polémique sur ce sujet, une prise en charge précoce des difficultés des enfants ne serait-elle pourtant pas préférable à l'attitude actuelle qui consiste à attendre les passages à l'acte pour agir ? Il est en effet communément admis, y compris auprès de praticiens pourtant opposés au rapport de l'INSERM publié en 2006, l'importance de repérer le plus tôt possible un enfant en souffrance".
Bousquet - Conservons nos mystères ? | 77.194.149.145 | 25-04-2012 12:52:48
Analyse épistémologique du non diagnostic appliqué à la relation sociale:

* ?‰pistémologie: étude de la logique des sciences.
(rassurez vous, une récréation vous attend à la fin)

Il n'est pas utile ni recommandé de nommer, qualifier, identifier, repérer une caractéristique diagnostique chez un individu propre à le stigmatiser.

S'oppose à cela la connaissance de son fonctionnement qui peut être expliqué à l'entourage proche et sur le plan social par le diagnostic et ses signes lui même.

Partager une connaissance serait vulgariser et déconsidérer l'avenir d'une personne comme étiquette sur un bocal: si je dit que vous avez un autisme, une dysphasie, un déficit de l'attention avec une hyperactivité, des troubles associés, je vous mets sur une étagère face au Crotal public qui vous jujera "différent".

Argument majeur, au cas où vous "sortiriez de l'autisme"... Trouvons d'abord des "études longitudinales" qui le prouvent.A commencer par des témoignages autres que ceux de Médecins, plutôt des personnes concernées.

En sortir ?... Poursuivons la logique jusqu'à son retranchement inverse: pouvons nous le devenir, nous qui travaillons avec eux, ou nous, les parents ?

Le résulat, est la culture du mystère, la création d'un cortège de fantasmes médicaux qui influence les représentations de la population et des autres spécialités médicales.

Ainsi, si vous êtes "psy", dit "patient psy", bien souvent vous serez dirigé directement vers l'hôpital psychiatrique ou vers le Centre Medico Psychologique quand vous aurez une plainte somatique* (du corps): vous êtes stygmatisé "différent" par l'éloignement sidéral entre la psychiatrie défendue comme dans le collectif des 39, et les repères des autres spécialités médicales.

En conséqunece, des Urgentistes, des Généralistes, se font piéger et jettent trop vite l'éponge vers le psy de garde ou le psy extérieur.
Ils ne sont pas formés pour interroger un patient avec des outils de communication adaptés, ignorés même par la plus part des Psychiatres et des Pédopsychiatres.

Ainsi se développent des complications inutiles, et des décès.
A quand une "étude longitudinale" pour identifier l'espérance de vie et les causes du décès dans toutes les tranches d'âge pour les personnes avec autisme ?

Sans diagnostic, cela ne sera pas possible: pas d'étude épidémiologique.

Alors, gardons la tête dans le sable, ou détendons nous un peu:

Je fais plus de diagnostic
Je fais la culture du moustique
J?lui trouve des entours autistiques
?‡a fait biz biz c?est fantastique, le moustique

Faut lui laisser sa chance
L?étiquette sur l?bocal
Faut pas que ça sente le rance
Moi, je suis l?crotal

J?ai un beau garde manger
J?ai un beau sourire biasé
Mais faut pas pousser
Il me faut aussi mon blé
Yo !
olaff - aveu d'incompétence et de mal ? | 82.124.126.29 | 24-04-2012 22:29:07
J'ai vraiment du mal à concevoir qu'un médecin puisse déclarer publiquement qu'il ne fait plus de diagnostic. N'est ce pas incompatible avec les obligations de votre profession?
Le refus de diagnostic est de la maltraitance sanitaire pure et simple. Vous persistez, vous devrez un jour, comme beaucoup de vos collègues, passer devant le conseil de l'ordre voire devant un tribunal pénal
marylou - Bah voyons ? | 87.231.110.136 | 24-04-2012 20:47:13
Ah on reconnait bien là la logique psychanalytique ! Pas de diagnostic, pas d?étiquette.
Combien de fois je l?ai entendu cette ritournelle de la part de certains de vos confrères : « mais à quoi vous servira un diagnostic? Qu?est ce que cela va changer pour vous ? »
Le pire, c?est que vous n?êtes pas conscient de vos énormités et vous les revendiquez.
Vraiment, il faut super bon vivre en France quand on a un enfant avec un handicap dit mental (non, non, je ne suis pas dans le déni)
jjdupuis - Rufo => RUFAUX ? ? | 82.224.234.82 | 24-04-2012 20:35:20
Vu à la télé
jjdupuis - Scandaleux ? ? | 82.224.234.82 | 24-04-2012 20:25:31
Un type qui confond diagnostic et pronostic ...
Finalement le cancer et l'angine de poitrine au hasard même combat.
Il suffit de savoir écouter le patient !

Qui c'est celui-là ....
elodie - Honteux en 2012!!! ? | 77.196.152.154 | 24-04-2012 19:43:04
Ne pas poser de diagnotique pour mieux culpabiliser les parents? Comment les enfants peuvent-ils avoir une prise en charge adaptée à leur handicap? Comment les parents peuvent-ils les financer? Sans dignostique, la MDPH ne finance rien! Ne pas fournir de diagnostique pour un enfant est un manquement de soin!! La psychanalyse a montré son inaction et son incompétence et vous continuer par votre discours à le prouver. C'est honteux en 2012 d'entendre encore ce genre de discours qui est en total désaccord avec les préconisations de la HAS de mars 2012.
Maman d'un enfant autiste.
Sab - C'est quoi votre job ? ? | 91.88.185.243 | 24-04-2012 19:04:17
M. Rufo, nous sommes d'accord sur un point : "il y a des imbéciles en psy infantile !" A quoi bon diagnostiquer un enfant et ainsi informer et orienter ses parents, lui donner toutes les chances de recevoir une éducation adaptée ? C'est le destin, s'il est né sous une bonne étoile, il aura peut-être ses chances d'accéder un une vie digne... Allez, je m'en vais consulter mes cartes et lire l'horoscope, peut-être vais-je y trouver le chemin qui mènera mon fils à une vie meilleure !
marie-christine brahmi - donc, vous admettez que votre ? | 109.212.169.7 | 24-04-2012 17:18:20
si je comprends bien, si tout est circonstanciel, votre science n'en est donc pas une et ne repose sur rien; alors, si vous suivez un patient bipolaire en Afrique,il sera donc différent d'un bipolaire en Europe ... mais, la question est, les deux seront bien bipolaires, il me semble, au-delà de leur différence contextuelle?
là est la question ... !!!
Mathilde - ah? ? | 83.196.30.191 | 24-04-2012 16:38:27
Vous avez pris votre retraite alors?
Dans le cadre de l'autisme (qui n'a rien à voir avec la psychiatrie, mais bon, on doit en passer par là en France), votre discours en apparence gentil, humaniste, ouvert, est en réalité un scandale sanitaire.Vous profitez de votre statut médiatique pour propager une idéologie néfaste...Sans vos "belles idées humanistes", mon fils autiste de bon niveau (il n'a toujours pas de diagnostic précis!à 7 ans!) parlerait et serait intégré dans la classe qui correspond à son âge, au lieu d'être resté en maternelle. Tous les parents français un peu informés savent ce qui se fait à l'étranger et savent qu'on sacrifie leurs enfants.Oui ça fait mal.Alors vos petits contes (les études de cas des psychanalystes c'est plus ou moins cela), vous pouvez les garder pour le grand public qui n'est pas concerné par le handicap et croit encore à la pensée magique.
Sophie - Et votre salaire, vous allez l ? | 78.242.50.205 | 24-04-2012 15:45:31
Monsieur Rufo,
Sur quel corpus de connaissances se fondaient vos diagnostics antérieurs?
La psychanalyse, bon sang mais c'est bien sûr!
Vous est-il venu à l'esprit que si ces diagnostics n'ont rien apporté à vos patients (quel aveux? vous arrivez encore à dormir?) c'est parce qu'ils reposaient sur une pensée magique, un ensemble de postulats sexistes, invalidés depuis plusieurs décennies. Votre sens du relativisme (j'ai honte pour la médecine française en vous lisant) vous pousserait-il à renoncer à votre salaire de pédopsychiatre? Puis ce que d'après vos collègues l'argent c'est mal et corrompt tout. Que la médecine qui marche c'est un truc de labos pour vendre des médicaments, alors pourquoi ne pas aller au bout de votre raisonnement et pratiquer le nihilisme de la feuille de paie?
Sophie Robert
Réalisatrice
Sophie Robert - Et si vous vous passiez de vot ? | 78.242.50.205 | 24-04-2012 15:45:31
Monsieur Rufo,
Sur quel corpus de connaissances se fondaient vos diagnostics antérieurs?
La psychanalyse, bon sang mais c'est bien sûr!
Vous est-il venu à l'esprit que si ces diagnostics n'ont rien apporté à vos patients (quel aveux? vous arrivez encore à dormir?) c'est parce qu'ils reposaient sur une pensée magique, un ensemble de postulats sexistes, invalidés depuis plusieurs décennies. Votre sens du relativisme (j'ai honte pour la médecine française en vous lisant) vous pousserait-il à renoncer à votre salaire de pédopsychiatre? Puis ce que d'après vos collègues l'argent c'est mal et corrompt tout. Que la médecine qui marche c'est un truc de labos pour vendre des médicaments, alors pourquoi ne pas aller au bout de votre raisonnement et pratiquer le nihilisme de la feuille de paie?
Sophie Robert
Réalisatrice
Josiane - Marcel Rufo ou l'apologie des ? | 86.77.219.122 | 24-04-2012 15:15:42
"Au fur et à mesure que je progresse dans mon métier, je ne fais plus de diagnostic ; je m?occupe des individus, c?est plus efficace"
Si le seul fait de s'occuper d'individu suffisait à progresser ça se saurait ! Le diagnostic est un outil clinique qui permet justement de mieux cibler les interventions, les soins, les aides, bref les actions à entreprendre. De plus ce n'est pas une sanction mais une "photographie" à un instant T de ce que peuvent être les éventuels troubles dont souffre l'enfant.
"il est plus productif de rêver que de se sanctionner" Si je comprend bien, il vaut mieux pour Monsieur Rufo laisser les parents rêver et donc imaginer (le pire comme le meilleur)
A l'écouter, les médecins ne devraient plus chercher a faire de diagnostic.

Mais ou va la médecine avec de tels propos ?
Mais puisque vous le dites Monsieur Rufo.
"Vivons heureux en attendant la mort"
Anne - En quoi un diagnostic empêche- ? | 84.100.231.90 | 24-04-2012 11:28:30
N'importe quoi M. Ruffo, d'ailleurs l'exemple de votre confrère cancéro le démontre bien : il a bien fait le diag d'un cancer non ?
Refuser un diag précoce à un enfant c'est justement refuser que ses particularités, et que ses différences soient comprises par l'entourage, pour un meilleur accompagnement et plus d'espoirs.
Décidemment,il y a du boulot, les parents d'enfants différents pourront bientot demander l'exil sanitaire...
Bousquet - Le diagnostic est la base d'a ? | 77.199.152.55 | 24-04-2012 11:05:49
"Je ne fais plus de diagnostic ; je m?occupe des individus, c?est plus efficace."(...)"surtout en pédopsychiatrie"

L'avis de ce médecin va à l'encontre de toutes les recommandations de bonnes pratiques connues sur le plan national et international convergentes sur l'absolue nécessité des diagnostics précoces, notamment concernant les Troubles Envahissants du Développement tel que l'Autisme:

Lire: L'Avis N°42 de 1996 et N°102 de 2007 du Comité National d'Ethique; Recommandations de la Fédération Française de Psychiatrie d'octobre 2005; Recommandations de la Haute Autorité de Santé du 8 mars 2012.

Sans diagnostic, aucune démarche n'est possible auprès de la Sécurité Sociale pour des soins exonérés, ou auprès de la Maison Départementale des Personnes Handicapées(MDPH), aucune compensation financière n'est possible, aucune possibilité d'accès à un Plan Individuel de Scolarisation à l'Education Nationale qui doit passer par la M.D.P.H, impossibilité d'avoir une Assistante de Vie Scolaire, aucune possibilité d'accès pour mise sur liste d'attente dans des établissements spécialisés.

Mais aussi, aucune possibilité statistique de recensement pour prévoir les besoin de la population en terme de structures d?accueil et d'accompagnent.

Aucune possibilité pour saisir précisément les besoins spécifiques des enfants et des adultes.

D'un point de vue pratique, nous sommes certains de créer bien davantage de problèmes en gardant la tête dans le sable vis à vis de ces réalités.

Là, nous serons sûrs que les parents auront besoin d'un "soutien" d'un spécialiste de l'affectif...nous serons sûrs de pouvoir débattre infiniment de la "souffrance" parentale et de leur adaptation à leur enfant.

Depuis 40 ans nous voyons bien quel est le résultat de la démarche consistant à préserver l'enfant d'une "étiquette".

J'ai entendu cela aussi, "il faut lui laisser sa chance"...oui...dans l'errance.

Olivier Bousquet
Infirmier
Parent d'enfant avec un TED
DUMONT - Article sur Marcel Rufo ? | 82.253.126.68 | 24-04-2012 10:03:52
Bonjour,

Je ne suis pas d'accord avec Mr RUFO, car poser un diagnostic le plus tôt possible permet de mieux prévenir et d'éviter les erreurs que j'ai fait moi, quand mon fils petit était dysphasique et était diagnostiqué qu'à l'âge de 8 ans. Mon fils a encore du mal à se faire comprendre et il en a beaucoup souffert et moi aussi. Grâce aux journées "DYS", j'ai pu aider mieux mon fils et à le comprendre. Quand il s'énerve vite, je lui explique lentement et avec l'adolescence, il arrive à être mieux dans sa peau.J'aurais aimé qu'il soit diagnostiqué plus tôt car je n'ai pas été aidé du tout dans ma famille, et je rajoute que j'ai honte quand les grands-parents ne veulent pas accepter la vérité, ils croient toujours tout savoir, mais j'ai appris à prendre des distances. J'aimerai toujours mon fils dysphasique, qui est à 80%.
Blumenthal - Quel bonheur ! ? | 82.81.209.200 | 24-04-2012 10:03:52
Enfin un professionnel, et pas n'importe lequel, qui y comprend quelque chose.
Pour les 10 années que nous avons passé à lutter pour obtenir des résultats extraordinaires et les nombreuses années qui restent à venir avec tout autant dde résultats, du fond du coeur MERCI Monsieur Rufo et merci Déclic de véhiculer ce discours.
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