Pas d?établissement au Québec : c?est mieux ? |
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23-10-2012 |
Au Québec, les établissements ont définitivement mis la clé sous la porte il y a 40?ans pour laisser la place à une prise en charge individualisée. Mais ce changement, censé permettre une meilleure intégration du handicap dans la société, n?a pas que des avantages?
Les enfants restent à domicileLe placement en institution n?existe plus dans la province de Québec depuis la fin des années?1970. Les enfants handicapés restent à domicile, et le ministère de la Santé et des Services sociaux finance la prise en charge d?heures de soins en centres de réadaptation ou à l?école. L?objectif est de permettre aux personnes handicapées, quel que soit leur âge, d?être pleinement intégrées dans la société. Seul hic : les financements publics parfois insuffisants obligent les familles à chercher des solutions de prise en charge par elles-mêmes.
Un « plan de services »Les centres locaux de services communautaires (CLSC) sont reliés aux hôpitaux de toute la province et sont en première ligne pour les besoins des enfants handicapés dès la naissance. Les familles sont rapidement orientées vers les centres de réadaptation pour personnes atteintes d?un handicap mental ou moteur. C?est dans ces centres qu?un «?plan de services?» est établi avec les activités et les thérapies envisagées.
Le recours au privéLa prise en charge par les centres de réadaptation, du fait de limites budgétaires, est moins assurée après 12?ans. « Des sommes importantes sont engagées en matière de stimulation précoce, beaucoup moins après 12?ans, reconnaît Gilles Bélanger, chef du service de soutien à la personne de l?Office des personnes handicapées du Québec. Nous savons que cela pose de nombreux problèmes aux familles, et c?est sur ce point que nous concentrons tous nos efforts. Cette réalité ne signifie pas que notre système n?est pas bon. Les budgets alloués pour la santé au Québec sont importants, mais les besoins sont grands.?» Après 12?ans, les enfants sont généralement suivis par des professionnels du secteur privé (ergos, kinés, etc.). Des séances en partie prises en charge financièrement par l?allocation pour enfant handicapé : 179?$ canadiens, soit environ 130?? par mois
«?Des adultes moins suivis?», «?Parents, rois de la débrouille?»
Pour lire la suite, rendez-vous dans le Déclic n°150 (novembre-décembre 2012)
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