En postant des photos de places prises par des valides sur notre page Facebook, nous avons constaté à quel point cela agace nos fans (et on le comprend !). Conseils pour faire bouger les choses.
1. Créer de nouvelles places? - Le quota actuel de places handicapées en France est de 2%, ce qui est insuffisant.
- « Le nombre de bénéficiaires de la carte européenne de stationnement ne cesse d?augmenter, explique Nicolas Merille, conseiller national « Aménagement du territoire, ville et citoyenneté » pour l?Association des paralysés de France (APF), mais pas la création de places dédiées. Le quota devrait être de 4 %, c?est ce que nous demandons. »
- Exemple : sur Paris, pour 50 000 titulaires de la carte européenne de stationnement, on ne compte que 5000 stationnements réservés aux personnes à mobilité réduite. Bonne chance pour trouver une place !
- Vous pouvez :
- solliciter le maire et les élus de votre communes (services des déplacements urbain, de la voierie, service social) pour en faire créer de nouvelles ;
- expliquer vos difficultés personnelles (il y a bien des places près de chez moi, mais elles sont toujours prises par d?autres personnes handicapées habitant le quartier),mais sans oublier les besoins pour tous : présence d?une poste ou de commerces à proximité ;
- rejoindre une Commission communale d?accessibilité (dans toutes les villes de plus de 5000 habitants). Ces instances de concertation sont l?occasion de faire part des besoins en matières d?accessibilité des transports, des bâtiments, mais aussi de la voierie.
- Et pourquoi pas, se rapprocher des associations de personnes âgées, ayant elles aussi besoin de ces places. L?impact de la demande de création de nouveaux emplacements sera beaucoup plus grand.
2. Protéger celles qui existent
- En rappelant aux contrevenants qu?ils risquent une amende de 135 ? (dans les communes ayant pris un tel arrêté). ? cette amende s'ajoute le risque d'une mise à la fourrière de leur voiture, à la demande du maire (ou de la préfecture), art. 6 du décret n° 2003-642 du 11.7.03, à consulter ici.
- En appelant la police pour demander le respect de ces places (et de la loi) :
« Devant un tel manque de civisme, il ne faut pas hésiter à appeler la police poursuit Nicolas Merille. On peut tenter de dialoguer avec les conducteurs valides, quand ils sont présents, mais leur réponse est malheureusement toujours la même : « Oh ça va, je reviens dans cinq minutes ». Ils ne comprennent pas ce que cela implique comme difficultés, notamment pour les parents d?enfants handicapés. »
Pour en savoir plus, retrouvez un article complet sur ce sujet dans notre prochain numéro (163, janvier - février 2015). Si vous n?êtes pas encore abonné à notre magazine, demandez un numéro gratuit en un simple clic !
|