Royaume-Uni : un « break » pour les familles |
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17-06-2012 |
Au Royaume-Uni, les jeunes handicapés et leur entourage profitent de vrais temps de récupération, ou short breaks. Ces services offrent des solutions « à la carte », dont bénéficient plus de 20 000 familles.
Le « droit au répit » a connu des évolutions chez nos voisins britanniques. D?abord dans le vocabulaire. On parle désormais outre-manche de short breaks (courtes pauses). « Le terme ?répit? était trop négatif, comme si l?enfant représentait un fardeau », explique Candy Smith, directrice de Short Breaks Network. Ces short breaks ont vu leur financement augmenter sous le gouvernement de Tony Blair. David Cameron, Premier ministre depuis 2010, a maintenu l?effort en allouant 970 millions d?euros (800 millions de livres) à ce service pour la période 2011-2015.
Autant de recettes que de familles« Plus de 20 000 familles dont l?enfant a moins de 21 ans en bénéficient gratuitement dans tout le Royaume-Uni, précise Candy Smith. Les enfants qui peuvent y prétendre sont repérés par les travailleurs sociaux, puis évalués pour déterminer leurs besoins, avant d?être envoyés auprès d?une organisation locale de short breaks. » La recette est modulable. Une famille veut faire une sortie vélo, mais l?un de ses enfants souffre d?un handicap moteur ? L?organisation peut fournir un vélo adapté, plutôt qu?un placement en institution d?une journée, permettant à la troupe de partir pédaler au complet. Le placement temporaire en institution ou dans une famille volontaire de la communauté est également possible, tout comme quelques heures données par un jeune pour emmener un ado handicapé manger un burger, de l?aide à domicile ou au contraire le départ en vacances en famille avec un aidant.
Retrouvez la suite de cet article dans Déclic n°148 (juillet-août 2012)
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