Les couacs des CLIS et des UPI |
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21-10-2008 |
Classes «?ouvertes?» situées au sein de l?école ordinaire, les CLIS et les UPI symbolisent (et concrétisent) la volonté d?intégration des enfants handicapés portée par la loi. Mais malgré leurs principes - faciliter la socialisation des enfants handicapés, les encourager à progresser, limiter les risques de ségrégations - ces dispositifs ne sont pas exempts de défaillances. La plus criante est liée aux temps périscolaires, où?l?intégration des enfants différents laisse à désirer.
Ces temps concernent la récréation, la restauration ou les sorties, toutes les périodes situées en dehors des heures de cours. «?L?erreur serait de ne considérer l?école que du point de vue de l?intégration purement scolaire, précise Joël Zaffran, sociologue et auteur de Quelle école pour les élèves handicapés?? Quand la CLIS est située à l?autre bout de l?établissement et que la récréation ne se fait pas en même temps que celle des autres classes, l?enfant ne peut que se sentir mis à l?écart, marginalisé.?» Que faire alors?pour inverser la tendance?et rendre possible cette intégration sociale ? Des pistes sont avancées?: mettre en place un tutorat pour faciliter le contact entre les enfants, renforcer la présence des AVS pendant les temps périscolaires?
Retrouvez notre sujet sur les couacs des CLIS et des UPI dans notre numéro novembre/décembre 2008.
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