Qu?’est-ce que la paraphrénie ?

Anonyme

? | 2.12.185.23 | 08-11-2012 00:39:29

Cela fait 4 ans environ que je suis attente de paraphrénie, je viens tout juste d'avoir 14 ans. J'ai découvert par moi même, que je souffrais de cette maladie. Le plus dur c'est de ne rien dire à personne, j'ai tellement envie de dire à ma mère ou à mes amis, qu'il sont à côté d'une malade mentale, pour le moins du monde ils ne me croirait, personne ne me croirait, car dans la vrai vie, je suis l'une des plus populaires du collège, je suis la première de ma classe depuis que je suis toute petite et que je suis une fille plutôt jolie. Je suis très mature et sympathique. Mais plus profond que ça, des que je suis seul ou que je m'ennuie, je poursuit ma vie fantastique, la vie de mon esprit! Une vie parfaite, une vie rêvée dans laquelle je suis la plus heureuse, ou les personnages que j'invente sont plus important a mes yeux que mes proches du monde réel. C'est dure de revenir dans la vraie vie, la pauvreté, la guerre, la crise, les embêtements, l'argent, c'est dure de revenir dans un monde ou tout va mal, un monde ou ont se fait engueuler quand on a pas fait son lit, si ils savaient...Comme je me sens si seule, mon incroyable imagination me refais tomber dans cette vie sans nom. Je peut inventer des centaines de vies en 10 secondes, se savoir dans ce futur incertain nous rend triste.....je pourrais faire un récit énorme sur ma vie étrange et secrète.

Renault - Vivre au quotidien dans cet "

? | 93.12.158.55 | 04-10-2010 22:33:13

Quand j'ai su il y a quelques années que je souffrais de paraphrénie, je n'en connaissais même pas le sens, ni que mon état d'esprit en était tel. Néanmoins, après quelques scéances chez mon médecin et un psy, je me suis rendue compte à ce moment là que je "souffrais" de paraphrénie. Il est vrai qu'avec le temps...oui, j'avais cette imagination explosive au quotidien et je m'y plaisais. Je m'étais créée un monde mais vraiment merveilleux ou clauque très peu de fois, mais un monde à mes yeux reposant et il m'arrivait de créer des dialogues avec "mes personnages", de leur donner un nom, de leur parler "ouvertement". Pendant des mois, je ne me nourrissais plus, pas la moindre envie de devoir survivre autre que dans cette paraphrénie...elle seule me rassasiait. J'avais perdu plus de 20 kilos en 6 mois du fait que je me renfermais avec plaisir dans ce si joli monde. C'est à ce moment là que j'ai le plus écrit de textes, joyeux ou mélancoliques, mais peu importe, je vivais dans n'importe quelles situations imaginatives tant qu elles me faisaient ressentir vivante. Et à ce jour, une fois guérie de ce joli mal, je me sens seule, vide, sans vie...plus rien à conter dans mon esprit...ou alors, très très très peu.