Et si j?étais nommé directeur d?IME ? |
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28-08-2012 |
Demain, d?un coup de baguette magique, vous êtes nommé à la tête de l?établissement de votre enfant. Votre première mesure, ce serait quoi?? Voici la question qu?on vous a posée. Et le moins que l?on puisse dire, c?est que vous n?avez pas manqué d?idées et d?imagination?! Extraits ?
« Je demanderais un travail pluridisciplinaire »> Je demanderais aux professionnels de se réunir avec les parents au moins deux fois par an. Ils feraient le point sur l?avancée des projets, sur la prise en charge des enfants, etc.
> On pourrait aussi convier à ces réunions tous les professionnels qui travaillent en dehors de l?établissement et qui sont concernés par la prise en charge des enfants : personnels des hôpitaux, des Sessad, en libéral?
Corinne, maman de Hugo, 11 ans, atteint de déficience intellectuelle et de troubles envahissants du développement.
« Je construirais une piscine ! »> Et pas n?importe laquelle ! Une grande piscine, en partie couverte, pour que les enfants en profitent été comme hiver, avec jets massants et jeux variés.
> J?ai bien conscience de l?utopie du propos?
Mais ce serait moins compliqué que les sorties à la piscine municipale, qui demandent beaucoup d?organisation.
Isabelle, maman de Louka, 10 ans et demi, atteint du syndrome de Prader-Willi.
« Je ferais entrer des animaux dans l?établissement »> Des chevaux, notamment : les enfants pratiqueraient l?équithérapie une fois par semaine, en complément de la kiné traditionnelle.
> Même si je sais bien que cela poserait des problèmes d?organisation et d?hygiène, les animaux de compagnie, les chiens, par exemple, seraient aussi les bienvenus.
Stéphane, papa d??loïse, 12 ans, infirme motrice cérébrale.
« Je m?occuperais de l?orientation des grands », « Je donnerais plus de temps pour les activités scolaires », « Je favoriserais la communication avec les parents », « J?embaucherais plus de personnels ».
Retrouvez l?intégralité des témoignages de Corinne, Isabelle, Stéphane et des autres parents interrogés dans le Déclic n°149 (septembre-octobre 2012)
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