«?Depuis Montréal, j?’ai pu constater que la France a quarante ans de retard sur l?’accompagnement de la souffrance. Ce n?’est pas la première fois. On a mis des dizaines d?’années, dans les hôpitaux français, à accepter d?’administrer de la morphine pour soigner la douleur, y compris aux cancéreux, alors que toutes les études montraient que c?’était sans risque de dépendance et que les hôpitaux anglo-saxons le faisaient couramment.

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michel prodhomme - L'exception culturelle frança ? | 80.12.83.114 | 01-03-2012 19:09:28 Voila ce qui differencie la psychiatrie française des autres pays; l'exception culturelle ? En france 80% des psychiatres ont une formation psychanalytique. Beaucoup sont aussi psychanalystes. Ils sont majoritairement hostiles aux neurosciences Pour quoi les neurosciences les gene-t-il ? Les neurosciences permettent de découvrir les specificités neurologiques et cognitives des personnes ayant des troubles mentaux. Admettre ces spécificités revient pour les psychiatres à remettre en question les théories psychanalytiques ( qui sont nées bien avant ces decouvertes ! ), pour qui les troubles mentaux sont une psychose due à des traumatismes refoulés par exemple, ou un mauvais shéma corporel, des angoisses archaiques... En conséquence ils sont hostiles à tout diagnostic. Selon eux, chaque individu a un fonctionnement cognitif et neurologique à peu pres similaire : leurs problemes sont dus à une mauvaise histoire familiale par exemple, des evenements refoulés dans leur inconscient. Le traitement consiste donc à aider le patient à revoir dans son ensemble toutes les situations douloureuses de son passé , afin d'identifier ce qu'il aurait refoulé dans son inconscient . Ainsi, les personnes ayant une depression, une psychose, un trouble bipolaire, ou de l'autisme, vont s'orienter vers un psychiatre : celui ci, dans 80% des cas, va lui proposer des seances de psychanalyse. ( remboursées par la securité sociale si c'est fait dans le cadre medical ). Aucun diagnostic ne sera proposé, puisque pour les psychiatres le probleme est du à un refoulement par ex. La personne va donc remonter tous les elements de son passé. Elle ne s'en trouvera pas mieux, puisque l'origine de ses troubles n'est pas dans son histoire. Son psychiatre lui prescrira alors des antidepresseurs, anxiolitiques, somniferes, neuroleptiques . Tous ces medicaments sont remboursés entièrement pas la SS. Ainsi, il y a un lien direct entre les deux fait suivants : La france est double championne du monde en nombre de psychanalystes par habitants et en consommation de psychotropes. L'un implique l'autre. En faculté de medecine (psychiatres, medecins, infirmiers..) en faculte de psychologie, dans les formations pour les enseignants, les puericultrices, assistantes sociales, l'immense majorité des cours sont dispensés par des professeurs ayant une approche psychanalytique des troubles mentaux. Les revues concernant les sciences humaines, la psychologie, l'education, les magasines féminins, regorgent d'articles ecrits par des psychanalystes. Pour chaque evenement en France, c'est à un psychanalyste que les media se referent pour avoir l'avis d'un expert : poruquoi DSK agit comme cela, pourquoi la France perd la coupe du monde, etc... Chaque emission "en vogue, tendance" de télé, radion a son psychanalyste qui commente l'actualité. Les psychanalyste sont considérés comme des experts en sciences humaines, capables de decrypter l'etre humain. Aujourd'hui, la Haute Autorité de Santé s'appretait à dire dans ses recommandations sur l'autisme que la psychanalyse n'etait pas recommandée. Mais, sur la pression immense des psychanalystes, elle recule aujourd'hui et modifie ses recommandations en leur faveur. En France les vrais decideurs ne sont pas les officiels. Les vrais decideurs sont ceux qui ont le pouvoir de faire inflechir des decideurs officiels.

magali pignard - trop de pouvoir au medecins en ? ? | 79.89.154.204 | 14-02-2012 16:33:30 Bonjour Je partage votre avis. En France les psychiatres ont tout pouvoir. Le patient est vu comme non responsable et ses choix ne sont pas respectés. Par exemple concernant l'autisme , les familles françaises ne peuvent choisir le type de prise en charge pour leur enfant : toute la structure publique a une seule approche de l'autisme ; l'approche psychanalytique ( pour 80% des pros français, l'autisme est une psychose du à un mauvais environnement familial ). Dans ce type de structure on y maltraite, aux frais de l'etat, les enfants, en faisant des séances de packing ( soin psychique consistant à envelopper pendant 40 minutes un enfant quasi nu et calme dans des draps froids et mouillés ) Si vous etes contre ce soin psychique, qui ne se pratique plus que en France malgré son invalidité par la communauté internationale, vous pouvez signer en ligne cette petition internantionale afin de l'interdire. http://www.soutenonslemur.org/2012/02/07/traduction-officielle-petition-internationale-arretons-les-abus-sur-les-autistes-en-france-maintenant/

DUMONT - Suite ? | 82.250.26.192 | 01-01-2012 15:08:42 C'est vrai que la France est un drôle de pays. Mes deux fils sont épilepsiques, adorent la natation, mais n'ont pas le droit de continuer en faire avec un maître-nageur,juste avec moi leur mère. Ils en font avec l'école, mais je suis toujours avec l'un ou l'autre à la piscine avec la classe et l'enseignant.

Hind Anid ? | 41.141.144.104 | 01-01-2012 12:00:45 Monsieur Martin bonjour Je suis une élève ingénieur marocaine , je m'appelle hind anid , j'ai une s

DUMONT - Mon ressentiment ? | 82.252.172.151 | 22-12-2011 23:08:56 C'est vrai ce que dit le Dr WINCKLER Martin.J'ai un fils qui est dysphasique à 80%, il a fait une grosse crise d'épilepsie grave en 2009, j'ai failli le perdre.J'ai toujours été seule dans les difficultés avec mon mari. Aujourd'hui, je préfère que les parents choisissent s'ils veulent ou non un enfant handicapé, si un jour, c'est possible.

Angot-Fourey Françoise - France/Canada & les autismes ? ? | 90.42.255.97 | 22-12-2011 20:23:30 Bonjour, en réaction à la rencontre avec Mr Winckler. Qu'en est-il chez lui du soutien aux jeunes adultes asperger ? Ont-ils là-bas des propositions à sens unique de placement en ESAT même si les activités ne correspondent en rien à leur projet de vie ? Doivent-ils attendre des mois avant d'avoir des rv pour des bilans sans propositions concrètes au bout ? Subissent-ils quantités de vexations de la part d'associations sportives ou autres qui les accueillaient avant et qui d'un coup deviennent frileuses par peur d'éventuels procès si quelque choses ne va pas ? La France est le pays où l'on freine l'autonomie plutôt que l'encourager, un pays de frileux je vous dit !

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