Dysphasie : comment rééduquer sa parole ? |
17-12-2012 |
Problème d?expression, difficultés de compréhension, ou les deux à la fois. La dysphasie et les troubles du langage oral sont très handicapants, mais peuvent être rééduqués. Notamment en s?appuyant sur la mémoire visuelle par l?emploi simultané de la parole et des gestes.
Deux priorités : rééducation et intégration scolaire
Quand commencer??
Le plus tôt possible. L?urgence est d?aider Lulu à communiquer et à exprimer ses sentiments et ses besoins au quotidien. Le premier travail est celui de l?orthophoniste. Il sera assez intense, par exemple deux ou trois séances par semaine en moyenne section. Si l?expression est la seule fonction touchée, la rééducation sera facilitée, car Lulu absorbe et traite déjà du langage. Un axe de travail possible : s?appuyer sur sa mémoire visuelle, en employant simultanément paroles et gestes. C?est le français signé : certains mots d?une phrase sont accompagnés de la langue des signes française (LSF). Des symboles et des pictogrammes sont également utilisés pour aider l?enfant dysphasique à fixer l?ordre des mots. Puis, vers 5 ou 6 ans, la lecture accompagnée de signes et de pictogrammes est possible?
Et à l?école??
Dès la maternelle, le langage est un vecteur d?intégration au groupe. Si vous avez des doutes sur les capacités de Lulu, l?enseignant doit être alerté, pour éviter de laisser votre enfant handicapé à l?écart. Si vos doutes se confirment, il est préconisé de le maintenir dans le circuit ordinaire en mettant en place des aides : l?auxiliaire de vie scolaire (AVS) ; le projet d?accueil individualisé (PAI), qui l?autorisera à aller chez l?orthophoniste au moins en partie sur le temps scolaire ; le projet personnalisé de scolarisation (PPS), qui le fera bénéficier d?aménagements pédagogiques ? des photocopies de cours, par exemple ? quand il sera plus grand.
«?Quels sont les troubles???», «?Quand poser le diagnostic???»,?«?Un accompagnement psychologique est-il nécessaire???», «?Où en est la recherche???».
Retrouvez la suite de l?article dans Déclic n°151 (janvier-février2013)
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