06-03-2013 |
Votre enfant est atteint d?une déficience mentale mais aime les animaux ? Pourquoi ne pas tenter une thérapie associant l?animal pour améliorer son potentiel cognitif, physique, psychosocial et affectif ?
Pour quel handicap ?Des enfants handicapés, souffrant notamment de troubles de la personnalité ou du comportement, de déficits cognitifs, de troubles du langage, d?un manque d?attention, de stimulation sensorielle, d?autisme ou de trisomie 21.
Dans quel but ?Diminuer les phénomènes de stéréotypie et d?écholalie et améliorer la communication.
Comment ça se passe ?Le thérapeute établit un programme spécialisé à partir d?un travail d?observation, d?écoute et d?interprétation de toutes les formes de langages utilisés par la personne handicapée. Par groupe de 3 à 5, mais le plus souvent en séance individuelle, l?enfant exécute des gestes simples sur l?animal, comme le brosser, le nourrir, le promener, mais qui s?accompagne toujours d?une mise à profit de la part du thérapeute.
Qui s?en occupe ?Un zoothérapeute formé, au sein d?établissements et avec des animaux sélectionnés selon leurs caractères et qui ont reçu une éducation spécifique dès leur sevrage.
Pendant combien de temps ?Au moins 2 séances par semaine pendant un an sont nécessaires pour voir des résultats.
D?où ça vient ?L?américain Boris Levinson, considéré comme le père de la zoothérapie, a été le premier psychologue à reconnaître le caractère thérapeutique des animaux, dans le courant des années 1950
Où se renseigner ?Institut Français de zoothérapie, 06 12 47 74 11 ou www.institutfrancaisdezootherapie.com
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