La kinésithérapie classique met en ?uvre des techniques basées sur le mouvement et le massage des muscles pour rééduquer une fonction altérée : problèmes articulaires, perte de mobilité, etc. Mais les muscles ont une autre activité, bien moins connue que la voie contractile : le tonus. Différentes méthodes de reconstruction posturale et de kiné neuropédiatrique peuvent être intéressantes pour l?enfant si?
Il est capable de participer
La limite pour un enfant handicapé sera sans doute que ces deux approches demandent sa participation active pour être pleinement efficaces. Si Lulu n?est pas forcément moins participant qu?un enfant ordinaire, il peut avoir du mal à être le moteur de la séance pour des raisons liées à la volonté, la compréhension, la concentration, une commande motrice pathologique. Le praticien peut l?aider, vous également, mais alors l?efficacité est moindre.
Il a une motricité volontaire suffisante
Lulu doit pouvoir être actif en termes de motricité, c?est-à-dire réagir au guidage du thérapeute. Si Lulu est polyhandicapé ou atteint par une lésion cérébrale, il n?en tirera pas ou peu de bénéfices.
La kiné neuropédiatrique s?adresse aux enfants IMC ou présentant des retards du développement neuromoteur, des troubles orthopédiques ou encore psychomoteurs.
Plus Lulu sera âgé, plus il sera difficile d?agir sur la commande motrice pour faire évoluer les circuits moteurs en place. Corps à corps épuisant pour Lulu comme pour le thérapeute, les séances durent selon les cas de 20 à 30 minutes. Les bénéfices porteront sur une meilleure liberté de mouvements et une meilleure commande.
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Déclic n°157 (janvier-février 2014)