Des cours en phase avec les programmes scolaires, des enseignants formés aux méthodes innovantes, de vraies ouvertures vers l?extérieur?
Les établissements ont changé et conviennent même aux plus petits. Alors que la plupart des familles préfèreraient voir leur enfant aller à l?école, elles découvrent parfois avec surprise que leur enfant de moins de 12 ans s?y trouve très bien. 8 parents témoins et des professionnels vous guident pour choisir.
Va-t-il se retrouver avec des plus grands ou plus handicapés que lui ?Une crainte fréquemment exprimée quand les instituts sont agréés pour recevoir des jeunes jusqu?à 20 ans. Premier élément de réponse rassurant : tous les responsables d?établissement que nous avons interrogés pour ce dossier se sont donné pour règle de composer des groupes d?âge (3-6 ans, 6-8 ans, 9-11 ans). « On ne raconte pas la même histoire à des tout-petits et à de grands ados, même très dépendants », justifie Pierre Montel, directeur d?un IEM pour jeunes polyhandicapés. Second élément : l?agrément d?un centre étant délivré pour un type de handicap donné (autisme ou handicap mental moyen, par exemple), le public est relativement homogène.
N?est-ce pas quand même moins bien que l?école ?Côtoyer des élèves valides est intéressant si l?intégration est réelle. Dans le cas contraire, cela peut être source de frustration et de souffrance pour l?enfant handicapé. Beaucoup d?établissements disposent d?un enseignant spécialisé à même de dispenser un enseignement adapté, dans des locaux bien aménagés et même parfois exemplaires : au centre Kiéthon, en Ille-et-Vilaine, l?architecture a été conçue spécifiquement pour recevoir des enfants autistes, faciliter leur concentration et diminuer leurs troubles du comportement.
Ne dit-on pas qu?il manque des places ?
Après étude de votre dossier par la commission des droits et de l?autonomie des personnes handicapées (CDAPH), vous êtes censé recevoir trois propositions d?orientation. Dans la pratique, selon le handicap de votre enfant et le taux d?équipement du département, le choix est parfois plus limité. ? vous, ensuite, de prendre contact avec les établissements pour solliciter une visite. « La décision de la CDAPH s?impose aux établissements, prévient Nicolas ?glin, responsable de l?association Une Souris verte. Néanmoins, faute de places, l?enfant peut être inscrit sur une liste d?attente, et il s?agit alors de demander quels sont les critères qui la régissent. » Cette situation d?attente peut en particulier se prolonger pour les jeunes autistes ou atteints de troubles envahissants du développement (TED).
Comment se passe l?adaptation?dans une structure spécialisée ? Quelles sont les activités proposées aux plus petits?? A quel âge envisager l?internat?? Des sorties sont-elles organisées à l?extérieur de l?établissement?? Qui va l?aider pour les repas?? Combien d?heures de classe par semaine ? Que va-t-il apprendre?? Pourra-t-il bénéficier d?un temps partagé dans une école ordinaire du quartier?? Sera-t-il évalué?? etc.
Retrouvez toutes les réponses dans notre dossier consacré aux établissements pour les moins de 12 ans (janvier-février 2010)? avec aussi?:
- des exemples d?emplois du temps d?enfants en établissement commentés par les parents?;
- 8 parents témoins qui racontent les couacs, mais aussi les bonnes pratiques des établissements spécialisés?;
- un reportage dans un institut médicoéducatif (IME) qui accueille de jeunes enfants autistes?;
- des professionnels, responsables d?établissement ou de service, qui apportent leur éclairage sur le moment charnière de l?entrée en établissement?;
- un mémo des questions à poser aux équipes lors de la première visite.
Rendez-vous sur les forums de Déclic pour participer aux fils de discussion de parents confrontés à des problèmes en lien avec l?établissement d?accueil de leur enfant handicapé.
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