Petö, une méthode testée et adoptée |
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26-08-2013 |
Appelée aussi méthode d?éducation conductive, elle permet à l?enfant atteint d?un handicap moteur de développer son autonomie. Christine, la maman d?Erwan, un petit garçon de 3 ans et demi atteint d?un handicap moteur nous raconte ce que cette méthode a changé dans leur quotidien.
Le principe de la méthodeInventée dans les années 1940 par un neuropédiatre hongrois, le docteur Andréas Petö, la méthode d?éducation conductive consiste en une série de tâches basées sur des exercices moteurs et de communication. Les capacités de chaque enfant sont développées et tous les actes de la vie quotidienne. Se déplacer, manger, se laver, sont ainsi prétextes à consolider les acquis et expérimenter de nouvelles compétences.
En pratiqueLes enfants travaillent en groupes?: l?émulation est l?un des principes de base de la méthode. ?
Accompagnés chacun par un?conducteur (celui qui conduit la séance et accompagne l?enfant) les enfants reproduisent les actions montrées. Des comptines sont parfois utilisées pour associer le geste à un rythme et ainsi mieux mémoriser l?action, lors du repas ou du brossage des dents par exemple.
Pour quels handicaps??Au départ imaginée pour les enfants infirmes moteur cérébraux (IMC) afin de leur permettre de mieux s?intégrer à l?école, cette méthode est aujourd?hui proposée plus largement à tous ceux atteints d?un handicap moteur. L?enfant doit normalement être capable de répéter les gestes, d?interagir avec le conducteur. Cependant, la méthode est aussi pratiquée avec des enfants polyhandicapés.
Le témoignage de la maman d?Erwan«?Même si cette méthode n?est pas miraculeuse, elle permet depuis bientôt deux ans à mon petit garçon de faire beaucoup de progrès raconte Christine, la maman d?Erwan, 3 ans, atteint d?un handicap moteur. Il y a dix-huit mois, mon fils ne se déplaçait pas à quatre pattes, se tenait à peine assis et ne prononçait aucun mot. Après plusieurs séances, Erwan arrive désormais à se mouvoir de façon encourageante. Il se tient dressé sur les genoux, il est capable de tenir un crayon et les petits progrès arrivent les uns après les autres. Il y a des périodes où il se passe peu de choses entre deux séances (une à deux semaines tous les deux mois), mais je vois bien qu?il cherche maintenant des stratégies pour se lever, se déplacer et se débrouiller tout seul dès que possible.?»
Retrouvez la suite de l?article «?Avant-après la méthode Petö?» dans Déclic n°155 (septembre-octobre 2013)
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