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Et s'il tentait la voie professionnelle ? |
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07-03-2013 |
Parce que votre enfant rencontre des difficultés dans les apprentissages scolaires, une orientation vers une formation professionnelle peut s?envisager dès 13 ans.
Le bon moment pour y penser??Dès la classe de 4e, qu?il soit accompagné ou non par un dispositif ULIS. Dès 13 ou 14 ans en IME. Vous pouvez en parler avec l?équipe pédagogique, la solliciter pour savoir ce qui est envisagé dans le cadre du parcours de découverte des métiers et des formations (PDMF). En milieu ordinaire, l?orientation se décide dès la 4e et se poursuit en 3e avec un entretien individuel prévu avec le professeur principal, un conseiller d?orientation psychologue et la famille. Les stages, à commencer le plus tôt possible, sont généralement une première étape vers la définition d?un parcours de formation.
Où se renseigner??? Auprès des éducateurs, enseignants, enseignants référents, inspecteurs ASH.
??Au sein du Réseau Handicap Orientation (RHO) de Paris ou dans les centres d?information et d?orientation (CIO), dont certains ont des référents handicap?: www.orientation-pour-tous.fr
? Grâce aux associations comme le collectif Droit au savoir ou l?Arpejeh (Accompagner la réalisation des projets d?études de jeunes élèves et étudiants handicapé).
??Avec l?Onisep, qui recense toutes les formations en France, présente des fiches métiers et consacre régulièrement des dossiers à la question de l?orientation des jeunes handicapés?: www.onisep.fr , rubrique «?Scolarité et handicap?».
Lycée professionnel
Après le collège, et si votre enfant a suivi une scolarité en milieu ordinaire, il peut intégrer une seconde professionnelle (avec ou sans ULIS), première étape vers le bac pro ou le CAP, avec la possibilité d?obtenir un diplôme intermédiaire?: BEP ou CAP dans la filière bac pro. Ces diplômes peuvent être passés avec des aménagements (temps, aides humaine et matérielles), mais restent du même niveau que pour les jeunes sans handicap?: les matières scolaires comme les maths ou le français s?ajoutent à la partie technique. Quand il dispose d?une ULIS, le lycée est généralement en lien avec d?autres établissements pour offrir un large choix de formations (circulaire?n°?2010-088 du 18?juin 2010 sur www.education.gouv.fr ).
CFA ou CFASLes centres de formation d?apprentis (CFA) sont ouverts après 16 ans aux jeunes ayant trouvé une entreprise et reconnus travailleurs handicapés. Plutôt destiné à la préparation au travail en milieu ordinaire, le CFA peut aussi mener vers l?ESAT ou l?entreprise adaptée. Votre enfant peut ainsi préparer un CAP «?métiers de bouche?» et travailler ensuite au sein d?un établissement de restauration collective en milieu ordinaire comme en ESAT. Certains CFA spécialisés (CFAS) s?adressent aux jeunes handicapés et permettent une formation en trois ans au lieu de deux. Mais la plupart des CFA sont en lien avec des CFAS ou des IMPro.
IMProSi votre enfant rencontre des difficultés d?apprentissage et a besoin d?un cadre plus sécurisant (avec stages en entreprise et préparation du certificat de formation générale, le CFG), l?IMPro pourrait davantage lui convenir. Sa formation lui permettra ensuite de trouver un emploi en ESAT ou au sein d?une entreprise adaptée. Là encore, rien n?est figé, puisque des passerelles sont aussi possibles vers le travail en milieu ordinaire.
Ne pas baisser les brasLE CONSEIL de Marianne Alba-Fortier, directrice du CFAS de la région Centre.
« La MDPH peut estimer qu?un jeune ne pourra pas travailler en milieu ordinaire, par exemple, et qu?un CFA ne conviendra pas. Les parents ne doivent pas baisser les bras, car de nombreuses adaptations et réorientations sont possibles. »
Se réorienterLe conseil de Catherine Bon, conseillère d?orientation psychologue au sein du Réseau Handicap Orientation (RHO) de l?académie de Paris :
« Il est important d?exploiter différentes pistes, et c?est toujours en se confrontant à la réalité d?une formation, d?un métier, qu?un jeune se rendra compte de ce dont il est capable. Cela passe aussi par des prises de risques. La plupart des académies permettent d?ailleurs aux jeunes handicapés de changer complètement de formation (de passer de la cuisine à la mécanique, par exemple), notamment parce que les parcours sont plus chaotiques pour eux. »
MERCI A Pierre Roques, inspecteur ASH, conseiller handicap auprès du recteur de l?académie de Toulouse, et ?ric Chenut, président de l?association Droit au savoir.
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